sábado, 10 de marzo de 2007


El Feña tenia diez días para el golpe. Recuerdo que los primeros años de su vida no quería comer, solo se alimentaba con unas mamaderas que parecian bombas. Tenian cereales, huevo, leche, vitaminas. Tuvimos que agrandar el agujero del chupete para que pase todo. El doctor nos dijo: “Si el niño se toma una de estas mamadera entera al día, no se va a morir de hambre.” Mi hermano agrego el apellido de mi madre a su nombre de artista, en homenaje a ella. Seguramente
porque se salvaron la vida mutuamente.




Feña avait dix jours pour le coup d’état. Je me souviens des premières années de sa vie où il refusait de manger. Il se nourrissait avec des biberons qui semblaient être des bombes : ils contenaient des céréales, un oeuf, du lait, des vitamines. Nous avions dû agrandir le trou du biberon pour que tout passe sans problèmes. Le médecin nous avait dit : « Si l’enfant boit un de ces biberon entier par jour, il ne va pas mourir de faim. » Mon frère a ajouté le nom de ma mère à son nom d’artiste, en son hommage. Sûrement parce qu’ils se sont sauvés la vie mutuellement.